jeudi, mars 22, 2007

Un séder de Pessah... pas comme les autres


L'ulpan (école d'hébreu) où je vais tous les matins a pour tradition de faire, chaque année juste avant les vacances de Pessah (Pâcques juive), un séder "exemple". Le séder est le "rituel" que l'on réalise en famille le premier soir de la fête en lisant la Hagada (histoire de la sortie des juifs de l'esclavage en Egypte).
Maintenant que j'ai resitué le contexte, je dois vous parler du séder auquel j'ai assisté hier. Des centaines et des centaines d'élèves de 18 à 80 ans (tous apprennent l'hébreu) étaient assis dans une salle immense. D'absolument partout dans le monde, de tous âges, de tous backgrounds, nous étions là, assis, à célébrer notre seul point commun : notre présence en Israël.
Juifs ou pas juifs. Les fêtes ne sont plus en Israël une histoire de pratique religieuse mais bien de culture nationale. En l'occurence, pendant Pessah, nous ne mangeons pas de farine et tout ce qui a levé pour nous souvenir que nous sommes partis en précipitation d'Egypte et que nous n'avons pas eu le temps de faire lever le pain. Alors, dès maintenant, les étagères de supermarchés se remplissent de produits "Cacher LéPessah".
Hier, face à cette célébration incroyable, j'étais émue. Et encore plus. Pour la première fois, je lis la Hagada en la comprenant un peu (maintenant que je comprends l'hébreu), je chante en comprenant les paroles. Et je me trouve plongée au milieu d'une culture israélienne complexe. Dans laquelle je cherche des repères. Une Hatikva (hymne israélien) solennelle et bruyante. Rien à ajouter à ce spectacle d'espoir de renouveau.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hello
vous pouvez inscrire votre blog sur jewisheritage
a bientot