lundi, décembre 14, 2009

Pénélope, Vicky et Cristina.

L’autre jour, je voulais voir un film qui me permettrait de rêver. Et voilà que je tombe sur l’avant-denier Woody Allen. Vicky Cristina Barcelona. Je l’avais déjà vu. Et adoré. Je ne sais pas si c’était la luminosité espagnole du mois d’août, le charisme de Javier Bardem ou le défilé des œuvres de Gaudi narrée au travers des déambulations des jeunes Américaines. Mais j’avais adoré.
Et dès les premières minutes, tout m’est revenu. Ces trois femmes comme les trois faces d’un même personnage. Et la stabilité de l’homme qui ne s’acquiert qu’une fois qu’il a les trois.
J’ai été à nouveau émerveillée par les paysages dorés, l’apparition noire de Penelope face à la grâce blonde de Scarlet, l’ambivalence de ces trois-là et leur ménage qui fonctionne bien. Jusqu’à ce que Cristina, saisie par les doutes qui s’étaient mis en veille, lâche le navire à la recherche d’une autre histoire tordue. Alors Maria Elena disjoncte et tout repart, bancal, comme au début.
On saluera le jeu enthousiaste de ces femmes qui se battent pour un même homme, le merveilleux personnage de Doug, le mari de Vicky, en parfait Américain dans les buildings et la musique du générique qui célèbre la ville.
Et on leur dit bon vent. Parce que d’après ce que l’on a vu, ils ne sont pas près de trouver leur équilibre.

Pour écouter la chanson du générique (Barcelone de Giulia y los Tellarini) :

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