dimanche, décembre 13, 2009

Lumières sur la ville


Après des années d’abandon, je retrouve avec joie ma terre à délires. Un coup d’œil rapide à mes anciens posts et je réalise que le temps a passé sans que je prenne le temps d’écrire les jolie choses qui m’entourent. Alors voilà, c’est décidé, je reprends.
Par où commencer ?
Bon je me lance. Parlons du merveilleux « chœur des femmes » de Martin Winckler. Comme à son habitude, avec la justesse et la délicatesse qui lui sont propres, M.W nous conte à travers l’histoire d’un jeune médecin débarqué dans un service dédié aux femmes et pas vraiment sur la liste initiale de ses souhaits, les destins croisés de femmes qui viennent consulter. Hymne en paillettes à la féminité. Un bonheur.
Au contraire, j’ai refermé aujourd’hui un livre pas terrible, Ultimatum (en retard pour la guerre). Le titre était bien trouvé. Prometteur. Comment peut-on être en retard pour la guerre puisque cela supposerait que l’on sache à l’avance quand elle va débuter ? Et bien cette guerre-là était annoncée avec un ultimatum de l’Irak sur Israël au début de l’année 1991. Dans ce roman, on voit Constance, une jeune étudiante française installée, évoluer péniblement dans une Jérusalem apathique. La deuxième partie est plus réussie, touchante. Peut-être parce que l’on sent Constance se réveiller. Mais le tout reste un peu mou. Dommage.

Je reviens au titre de ce post. Lumières sur la ville où la semaine si particulière pendant laquelle les fenêtres d’Israël s’éclairent de petites flammes gigotantes. Aujourd’hui, nous avons allumé la troisième bougie de Hanuka. Et ma hanukia est toute gay avec des bougies rouge, jaune, orange et bleu. Mais j’ai paumé le câble de mon appareil photo et je ne peux pas vous la montrer pour l’instant.

Hanuka, c’est bien sûr l’occasion de manger des sufganiot, ces beignets colorés qui sont devenus, en Israël, l’occasion de superbes opérations marketing. Ainsi, Roladin, une pâtisserie célèbre, propose la collection de beignets Hanuka 2009 avec des goûts aussi variés que la confiture de lait (classique), la pistache, le chocolat blanc ou les bonbons pétillants. Mangeons. Et réjouissons-nous. C’est le goût de la régression que nous aimons tant.

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