lundi, février 27, 2006

Vous etes admis à Berkeley !

Voilà le contenu du mail reçu par 7000 candidats. Le hic ? C'était une erreur... N'importe qui et a fortitori ceux qui ont un jour passé un examen ou bien un concours pourra comprendre la déception ressentie par ces candidats !
Comment cela s'est-il produit ? Le directeur des admissions formait un nouvel employé au logiciel d'envoi d'e-mails utilisé par la prestigieuse université américaine.
Un message standard d'admission est alors apparu et a été envoyé accidentalement à tous les candidats.
Quand il a réalisé son erreur, le directeur a immédiatement envoyé un e-mail d'excuses mais le dommage était fait et dix élèves n'ont pas très bien supporté l'erreur...

jeudi, février 23, 2006

Des issues de secours pour les tours

En regardant un documentaire sur les attentats du 11 septembre, un ingénieur israélien a décidé de créer des issues de secours externes pour les tours.
Le successeur des escaliers extérieur : un ascenseur externe pour évacuer une tour.
Yoni Shimshoni et son équipe ont donc testé sur un immeuble de Tel Aviv et il devrait bientôt l'expérimenter à New york.
150 personnes sauvées toutes les 8 minutes... Un record surtout que ce système devrait véritablement augmenter les chances de survie des personnes handicapées lors d'incendie ou d'incident dans des tours.
Pour plus d'infos, voir l'article de CNN.

mercredi, février 22, 2006

Alexadex : misez sur des sites web


Trouvé via le blog de Jérémie Berrebi, le créateur de Zlio et de Net2One, Alexadex est la Bourse des sites Internet.
A l'inscription, Alexadex crédite 10 000 dollars sur votre compte. Ensuite, comme à Wall Street, on parie sur des sites Web en espérant que leur trafic va augmenter. Et on devient virtuellement riche rapidement !

Zlio : recommandez les produits sur votre blog

et Gagnez-y !
Jérémie Berrebi a lancé Zlio, un service qui permet à n'importe quel internaute et notamment aux bloggeurs de recommander des produits et de toucher une commission s'ils sont achetés grâce à eux.
Vous envoyez un mail pour recommander le DVD d'Un violon sur le toit. Si le destinataire du mail est convaincu et décide de l'acheter via le lien proposé sur le mail que vous lui avez envoyé, vous touchez un pourcentage du montant de l'achat.
Ingénieux et séduisant et plein de potentiel, Zlio remporte déjà un grand succès auprès de la communauté des bloggeurs, voir par exemple le blog Made in Rive Gauche.
Pour plus dé précision, Jean-Michel Billaut a interviewé le créateur de Zlio.
Sur son blog, Jérémie Berrebi demande d'ailleurs l'avis des internautes sur de nouveaux designs pour le site Internet de Zlio, à bon entendeur...

vendredi, février 17, 2006

Avant de "dater"

Comment éviter de "dater" (RDV galant) un homme pourri ? Rendez-vous sur manhaters.com, vous y trouverez une liste d'hommes à éviter et les raisons pour lesquelles il vaut mieux setenir à l'écart.
Les Américaines sont friandes de ce genre de site et le New York Times leur a consacré un article très drôle. Les Américains, eux, sont plus réticents. Ils ne supportent pas très bien d'être blacklistés, surtout quand les histoires mises en ligne sont, selon eux, mensongères..
Truedater est encore plus efficace puisqu'il suffit à l'internaute de sélectionner le site Internet sur lequel il a rencontré son "date" potentiel, ainsi que son pseudonyme pour déterrer les histoires postées à son sujet.

Une douche dont la couleur change avec la température !


Si c'est pas top ! Plus jamais vous ne vous brûlerez, plus jamais vous ne frissonnerez sous la douche, grâce à ce magnifique pommeau. L'eau change de couleur selon sa température grâce à un ingénieux système de LED sensible à l température.
Le système existe aussi en robinet. Parfait pour se plonger dans un bain qui est à la bonne température !

jeudi, février 16, 2006

Une sonnerie de téléphone qui attire le sexe opposé !

Le marketing viral est efficace ! Les entreprises comptent de plus en plus dessus... notamment quand elles sont inconnues et qu'elles souhaitent marquer les esprits. En France, on a eu le 118 218 et son hymne insupportable. Aux Etats-Unis, ils ont eu Pherotones.

Qu'est-ce que c'est ? Il suffit pour le découvrir de se rendre sur le site éponyme. Vous y trouverez les ingrédients du bonheur marketing. En téléchargeant des sonneries de portables spécifiques, vous déclencherez le désir des personnes qui vous entourent.

Preuve en image ! Dans une vidéo téléchargeable sur le site, vous voyez un homme, sur le point de se marier, qui, en entendant la sonnerie de téléphone d'une convive, quitte l'autel pour sauter sur l'invitée.

On n'y croit pas un instant... mais c'est assez drôle. Evidemment le médecin sexy, Dr. Myra Vanderhood, est une actrice.

Qui est derrière cette campagne déjantée ? Une société qui propose de télécharger des contenus pour mobiles, Oasys. Elle était inconnue, elle ne l'est plus !

Quand le New York Times se demande si l'on peut mentir pour vendre, on se dit que oui, quand c'est drôle, on accepte.

mercredi, février 15, 2006

Il est plus facile pour un chameau...

De passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des cieux. C'est en ses termes que Federica conte son problème. Révolution populaire et gentille aristocratie se déchirent en elle.

Italie. Et puis France. Dans un mouvement de balancier entêtant. Ce film, parfois rêveur, parfois trop réaliste a trouvé son juste milieu.

Entre deux pays et deux langues, une histoire familiale se déroule avec ses angoisses, son roman, et l'affection hystérique qui attache ses membres. Et cette famille est riche. Alors Federica, la jolie petite aînée supporte le poids de cet argent en courant à l'église se confesser, en s'égarant entre son fiancé et son ancien amour.

Touchant. Délicate poésie. Valeria Bruni-Tedeschi distille vérités autobiographiques et grains de folie, rêves enchantés et drames. Un timbre de voix particulier et un air (d')ailleurs. La co-réalisatrice crée une ambiance feutrée pour laisser se dérouler une intrigue au mot juste.

Où l'on voit se redessiner le destin de trois frère et sœurs nés en Italie et débarqués en France.

Où l'on voit s'entrechoquer l'amour chez deux sœurs aux caractères trop différents.

Où l'on voit le renouvellement des générations et l'attachement à l'ancienne. C'est difficile de se réunir pour voir son père mourir dans une chambre d'hôpital.

Une fantaisie résumée dans la phrase de la prof de danse "Federica, vous vous arrêtez en l'air quand vous sautez. C'est très rare. Regardons Federica". Un moment hilarant par son absurdité et sa perfection. La jeune fille s'envole. S'arrête en l'air pour regarder son petit monde. Et redescend sur terre pour grandir. Il est venu le temps des responsabilités. Du mariage et du bébé "pour faire comme tout le monde".

Valeria Bruni-Tedeschi est soutenue dans son allégresse par le jeu remarquable de Denis Podalydès, toujours aussi sincère.

lundi, février 13, 2006

George Soros, les contradictions d’un milliardaire philanthrope

George Soros est un sacré personnage. Philanthrope surmédiatisé, spéculateur controversé, politicien à ses heures, il incarne ce que nous redoutons : le pouvoir et l’assurance.

Né en 1930 à Budapest, il fuit la Hongrie communiste après avoir échappé aux rafles nazies et immigre en Angleterre. Il fait ses études à la London School of Economics. En 1956, il quitte l’Angleterre pour les Etats-Unis. Et il adopte les caractéristiques des différentes cultures qu’il a traversées. Des Etats-Unis, il a pris le libéralisme à outrance : en 1992, il spécule contre la livre sterling et gagne un milliard de dollars. Cinq ans plus tard, il remet ça en attaquant la monnaie thaïlandaise. Il profite de la volatilité des capitaux permise par le libéralisme pour faire sa fortune.

De l’Europe, il prend la diplomatie paradoxale. A Davos, l’an dernier, il était l’un des seuls défenseurs de la taxe Chirac. Même s’il juge que la mise en place d’une taxe sur les capitaux spéculatifs pour lutter contre la pauvreté est irréalisable sans le soutien de pays comme les Etats-Unis, il considère qu’il serait réaliste de taxer les billets d’avion. Cet homme si friand de transparence financière est condamné pour délit d’initié contre la Société Générale en 1988. On l’aura compris, George Soros est l’homme de toutes les bonnes causes mais aussi celui de tous les paradoxes.

Il consacre la moitié de ses revenus aux fondations qu’il a créées. Il a donné à sa principale fondation, l’Open Society Institute, le nom du projet philosophique de son maître, Karl Popper. Parce qu’en plus de tout, George Soros est un penseur. En se fondant sur l’idée de Popper, il veut construire un monde meilleur à travers des sociétés ouvertes dans le monde post-communiste. Ces sociétés seront capables de s’améliorer justement parce qu’elles ont conscience de leurs imperfections. Cette activité nuance l’image de financier sans foi ni loi.

Son programme est éclectique: défense des droits de l’homme, lutte contre la toxico-dépendance, libéralisation de l’information, et parfois controversé : dépénalisation des drogues.
Mais ses préoccupations sont aussi politiques. Il a financé la campagne de Kerry en criant sur tous les toits que l’erreur de Bush est de ne pas reconnaître ses fautes en Irak, « Cette attitude est une garantie de désastre ».
Au sujet du Proche-Orient, il parle d’espoir. Mais pour lui, tant que les investisseurs n’ont pas intérêt à s’installer à Gaza ou en Cisjordanie, il reste beaucoup à faire.

Quand on lui demande d’où vient cette volonté d’aider, il répond sous forme de conte.
C’est en 1979, un jour où il se promenait à Londres, que lui est venu cette révélation. Il a senti son cœur cogner dans sa poitrine et il s’est alors demandé « à quoi tous (ses) efforts pourraient bien servir ». A l’époque, il gère un capital de 100 millions de dollars, et sa fortune personnelle s’élève à 30 millions. Il considère que c’est assez. Il décide d’aider.
C’est à ce moment-là qu’il crée l’Open Society Institute. Son premier projet est la mise en place de bourses universitaires pour les étudiants noirs d’Afrique du Sud.

Très vite, il se tourne vers l’Europe Centrale à laquelle il commence par faire des dons anonymes. Puis, il crée la Fondation Soros en Hongrie, qui sera suivie de 24 autres. Bientôt il ne s’agit plus simplement de distribuer des manuels d’économie de marché aux étudiants hongrois, mais d’investir plus largement en Europe Centrale.
En 1991, quand l’URSS s’effondre, il crée la Fondation internationale pour la science, qu’il dote d’un budget de 100 millions de dollars. Elle accorde des bourses à des universitaires et leur permet d’assister à des congrès à l’étranger. Soros a aussi crée l’Université de l’Europe Centrale qui a deux campus, à Prague et Budapest. Il y a versé 10 millions de dollars pendant 20 ans.

Et il faut comprendre qu’à la différence de self- made men philanthropes comme Ford ou Rockefeller dont l’œuvre humanitaire posthume est surtout destinée à réduire l’impôt successoral, George Soros donne, à l’apogée de sa réussite financière.
Il le souffle parfois, ce qu’il veut, c’est sauver le monde. Mégalomane ? Peut-être un peu. Mais bien moins que d’autres qui ne donnent rien.

vendredi, février 10, 2006

Vincent Delerm...tout un roman en paroles très travaillées

Vincent Delerm me fait sourire quand j’ai le blues.
Et apparemment c’est une impression communément partagée. A voir comme son public rit.
L’Olympia, c’est pas rien.
La dernière fois que je suis venue, c’était pour voir Alanis Morissette.
Un public, aussi bigarré que ses rythmes. Les sourires. Les rires. Les éclats. Et la mélancolie. Comme on se retrouve dans ses personnages de jeunes filles un peu ridicules. Un peu excessives.
Il a le mot juste. Il a le ton parfait.
Sa voix qui déraille. Et son air d’élève assez doué. Le style de littéraire compris qu’il se donne. Et ses jeux de mots, ses phrases parfaitement tournées. Son crédo ? Plutôt se taire que de se tromper de syllabe, de rime, d’assonances.

Il fait vivre notre langue. Il fait vivre des années 80 que j’ai vécues petite. Mais pourtant, moi aussi j’ai porté les Reebok de Rosanna Arquette.
Il met en vie nos craintes, nos fous rires.
En les peignant, en chansons, des tableaux.
En les peignant avec une grâce qui lui est propre.
Il a beaucoup de talent, des musiques tantôt inquiètes et tantôt posées.
Parce que, ce que j’aime dans ses musiques c’est qu’elles font danser les mots, c’est qu’elles les animent et les soulignent. C’est qu’elles les mettent en valeur, qu’elles en font des trésors.
Elles sont au service de leur poesie.

un Apple Store ouvert 7j/7 et 24h/24

D'après Think Secret, un deuxième Apple Store pourrait ouvrir à New York.
Avec une certaine valeur ajoutée sur celui de Soho... puisqu'il serait ouvert à toute heure du jour et de la nuit.
Décidément, chez Apple, le marketing, c'est un art : )
A quand un Apple Store à Paris ? On ne demande même pas qu'il soit ouvert sept jours sur sept, nous...

Expressions


Danemark ou autre...
Ai trouvé honteuse la campagne de boycottage de Carrefour au Moyen-Orient, autant que l'annonce de Nestlé qui assure qu'il n'utilise pas de produits danois.

Des écouteurs colorés à assortir avec son iPod


Parce qu'on n'aime jamais TROP son iPod, certaines boutiques vous proposent des écouteurs colorés pour votre petit bijou. Rose, Bleu, noir...
Faut croire que les écouteurs blancs qui, au départ, permettaient aux iPodaddicts de se reconnaître, ne sont plus assez IN.
Le mot d'ordre : Passons à la couleur !

Notons qu'un Américain paranoïaque a quand même porté plainte contre la firme à la pomme arguant que les écouteurs d'iPod rendent sourd !

mercredi, février 08, 2006

"Chance" : disquettes, stages, dossier, heures supp, Euromillions et cie

Au théâtre Le Méry, à Paris, se joue, tous les soirs, une drôle de comédie :

Ca chante. Ca danse aussi. Au fin fond, ça se voit, ça rit fort. "Chance", c'est une comédie du bonheur. Simple et délicate. Elle séduit d'abord par la justesse du monde qu'elle décrit. Ensuite, elle vous enthousiasme par sa folie.

Chacun est figé dans un personnage un peu caricatural mais le défend à merveille. Au bureau de la chance, il y a l'avocat timide qui a peur du public alors que ses notes sont justes. Le petit homme qui ne sait pas saisir la chance même quand elle s'approche tout près de lui.
Il y a aussi la secrétaire américaine qui lit "Psychologies" et qui chante que, dans la pause café, ce qu'elle préfère, c'est la pause. Elle rêve de s'évader pour danser toute la journée et toute la nuit.

L'employée qui arrive chaque jour en retard parce qu'elle met des heures à se préparer. En secret, elle est amoureuse de son patron. Ses tenues sont bonbons. Sa coiffure tirée. Ses rêves parfumés à un amour parfait. Comme dans les films.

Dans ce monde de surqualification et d'ennui, le coursier débarque toujours pour réanimer les foules. Il est grand. Il est beau. Il est sexy et il embarque avec lui le volant de son scooter pour dissuader les voleurs.

Le boss. Juste un boss. Trop d'argent. Trop de travail. Le genre qui se dit tous les soirs que l'argent s'accumule et qu'il n'en profitera jamais.

Et puis... la stagiaire. D'actualité. "Quatre ans de faculté" pour classer des dossiers par ordre alphabétique. Amère mais pleine d'idéaux. Blondinette. Naïve. Jeune.

Ce monde s'agite au fil de mélodies d'abord sages et très vite entraînantes. Merveilleusement accompagnées par un pianiste et un guitariste qui intègrent parfaitement l'intrigue (en)chantée.

Et oui, dans "Chance", on ne parle pas, on chante. Chacun à sa manière, selon ses caractéristiques. Alors c'est magique. Plein de bons sentiments. Plein d'humour. Affreusement enthousiasmant. Et hilarant à certains moments . Parce que ces personnages, on les aime au premier regard.

On est bloqué dans les embouteillages, on joue au loto, on ne retrouve plus ses disquettes, on est gravement malade.
Et puis on saisit sa Chance.
On guérit. On voyage. On s'ennuie. On se retrouve. On déclare son amour et il est partagé. On défend de grandes causes.
Chance... plaidoirie pour le bonheur. En chanson.

mardi, février 07, 2006

Lost in translation : hymne à la pudeur affolée

Bob arrive à Tokyo. Lui est un acteur américain en plein dans sa « mid-life crisis », comme le lui balancera en souriant la jolie Charlotte. Il vient faire une campagne publicitaire pour du whisky. Elle, jeune diplômée en philosophie de Yale, vient à peine de rentrer dans l’âge adulte. Elle accompagne son mari, un jeune photographe branché.

D’abord, Tokyo leur apparaît être une ville clinquante et frénétique aussi bien dans ses lumières que par l’agitation des foules qui s’amassent sur ses trottoirs. Tokyo est aussi, à leurs yeux, une ville incompréhensible dans laquelle ils ne font que se cogner sans réussir à pénétrer ses secrets et ses atmosphères intimes. D’ailleurs, la scène où Charlotte se cogne le pied et s’abîme l’orteil le matérialise, la capitale leur est hostile.

Ils vont se croiser dans cet hôtel luxueux et froid. Leur rencontre impose délicatement de la poésie dans leurs deux vies. Jamais ils ne se livreront, jamais leur fusion ne sera charnelle. Tout passe en filigrane à travers la simplicité touchante de leurs dialogues, la grâce de leurs regards. Leurs yeux se croisent, se caressent, se pénètrent. Ce duo, aux tonalités mineures et aux accents pudiques va mener le film de manière lumineuse. Le jeu des acteurs est exact. Charlotte est splendide. Sa voix chaude et ses mots calculés lui donnent la force d’une vraie dame. Ils viennent décorer son personnage fragile, sa beauté effacée. Quand elle marche, elle caresse le béton tant elle ressemble à un ange. Elle contrebalance la classe et la puissance de Bob et aussi son expression désabusée. C’est un romantique. Mais, quand il trompe sa femme, ce n’est pas avec Charlotte, la jeune fille aux cheveux brillants, c’est avec une femme qui ne l’intéresse pas.

Au fur et à mesure qu’ils dansent ses rythmes bancals, la capitale va changer de visage. Elle devient le sanctuaire où les cœurs se bouleversent et l’atmosphère se réchauffe. La retenue reste pourtant intacte et ajoute au charme de ce conte.
Amour étouffé. Il célèbre la perfection fébrile de Charlotte, la complexité attendrissante de Bob et le caractère d’une capitale qui ne ressemble pas à la nôtre. Finalement, c’est un tourbillon enchanté qui nous aura emporté avec lui.

La loterie Apple : A celui qui achètera la milliardième chanson...

Un sujet abordé par tous, rebattu et salué mais quand même... le marketing de la firme à la pomme est génial.
Et chez Apple, la milliardième chanson achetée, ça se fête. Sur son site Internet, un compte à rebours à été mis en place. Toutes les 100 000 chansons, un lot comprenant un iPod nano 4Go et un bon pour 100 dollars d'achat sur l'iTunes Music Store est mis en jeu.
Le petit chanceux qui achètera la chanson numéro 1 000 000 000 gagnera un lot comprenant un iMac 20 pouces, 10 iPod 60 Go et enfin un bon de 10 000 dollars pour le Music Store.
Un moyen de se faire de la pub et de booster ses ventes ! Tentez votre chance, la probabilité d'acheter la milliardième chanson est plus grande que celle de gagner à l'EuroMillions.
Notons qu'Apple a annoncé la sortie d'un iPod Nano de capacité 1 Go à...169 euros !

lundi, février 06, 2006

France Télécom : la VoIP haut de gamme !

France Télécom annonce le lancement d'un service de voIP (Voice over Internet Protocol) de qualité CD pour le printemps 2006. Les abonnés désireux d'en profiter devront brancher à leur Livebox un terminal DECT dont on ne connaît pas encore le prix. Pour bénéficier du son haute qualité, il faudra que les deux interlocuteurs soient équipés... Evidemment mais c'est moins drôle !

Mais vous imaginez une conversation à deux vitesses avec d'un côté de la ligne, des grésillements et des échos et de l'autre un son parfait. "Non, moi, je t'entends bien !".

Il n'y a pas si longtemps, France Télécom était, à mes yeux, un opérateur qui n'acceptait pas bien de perdre ses avantages, la libéralisation du marché : la noblesse des opérateurs de téléphonie avant la Révolution...

Aujourd'hui, France Télécom est un opérateur nouveau. Il tente de vendre à son public l'image d'une entreprise à la pointe du progrès (fibre optique, VoIP qualité CD...) qui se positionne en acteur "comme les autres" sur un marché extrêmement concurrentiel.
Et, sur ce marché, il n'est pas à égalité avec les autres... Il a l'argent. Il a la renommée. Il a l'autorité du nom. Il a la confiance.

Reste que son image a été ternie en 2005 par plusieurs condamnations : 80 millions d'euros pour abus de position dominante, 120 millions d'euros pour ne pas s'être défait à temps de son monopole sur la téléphonie fixe et 256 millions d'euros pour entente monopolistique (Orange). Réminiscence d'une ancienne vie d'opérateur réactionnaire. Bonjour 2006 !

Thumbthing facilite votre lecture


Les idées les plus simples sont parfois les meilleures ! Plus de doute sur ce point. Déjà Alex Tew nous en avait donné, il y a quelques semaines, une bonne démonstration...
Moins lucratif mais tout aussi génial, le Thumbthing. Il n'a l'air de rien, à tout cassé, d'une bague avec des ailes rigides et pourtant, il révolutionnera sans doute le monde des lecteurs.
Vous êtes tranquillement installé dans votre canapé, vous entramez un nouveau roman. Vous savez, au début, quand vous avez trois cents pages d'un côté et vingt de l'autres, tenir le livre ouvert peut s'avérer une pénible aventure.
Grâce à Thumbthing, commercialisé à un prix avoisinant les 3 euros selon les points de vente, votre livre est ouvert, sans aucun effort ni aucune crampe entre le pousse et l'index.
Quand vous décidez de faire une petite pause, Thumbthing se change en marque-page. Il est parfait et on l'adore avant même de l'essayer (il n'est pas encore vendu en France). Two thumbs up !

jeudi, février 02, 2006

"Tu marcheras sur l'eau" nominé aux Césars

Alors que toute contente, je dis à un ami israélien que j'ai vu Walk on water au cinéma, il me répond que lui aussi... sur les Champs Elysées, un dimanche après-midi, lors de son dernier voyage en France.
Ok, aller voir un film israélien à Paris n'a plus rien d'éxotique...
Il y a quelques années, la situation était un peu différente. Je me souviens avoir vu Mariage Tardif, avec Lior Ashkenazi, dans une petite salle pourrie. Faut dire que ce film avait quelque chose d'effrayant et Lior, l'Israélien au top de son charisme dans Tu marcheras sur l'eau, avait un rôle glauquissime. Il était Zaza, le fils d'une famille géorgienne traditionnelle qui le voulait marié à une riche Géorgienne, dans les plus brefs délais.
Entre temps (trois ans), ses yeux se sont éclairés et il incarnait l'an passé un agent du Mossad dont la femme se suicide et qui part à la recherche d'un vieux nazi. Tu marcheras sur l'eau est nominé aux Césars. Entre History of Violence, Mar Adentro, Matchpoint et Million Dollar Baby.
Si c'est pas flatteur...
Il est vrai que Tu marcheras sur l'eau a le mot juste. Enfin, parfois. Il y a le contraste entre l'Israélien et les deux Allemands, un peu rigide mais somme toute efficace. Il y a aussi la happy end.
Interrogé à ce propos par Yediot Aharonot, le réalisateur fait une réponse parfaite... et israélienne : "Je suis très excité par cette nomination (...) Ca m'aidera pour mon prochain film. (...) Je n'ai d'ailleurs pas eu le temps de le célébrer".
Mais entre temps, il y a le poids du passé, la mauvaise conscience, le choc de cultures qui ont des points communs, la violence, le folklore du kibboutz, les musiques un peu pourries dans la voiture, les paysages bibliques, les nuits hantées et le bon sens...

mercredi, février 01, 2006

WhatsUp ou l'actu localisée et permanente


Les flashs toutes les quinze minutes, ça vous gonfle ? C'est vrai que les animateurs ont beau être charmants, dès le deuxième, y a un air de déjà-vu. Jeroen Wijering -un néérlandais qui vient de terminer ses études- vous ouvre sur une autre manière de se tenir au courant... la carte du monde qui vous tient informé de l'actu en temps réél.

Elle se présente comme une carte habituelle mais, au survol du pays avec la souris, les actualités s'affichent. Une fenêtre s'ouvre. Un lien apparaît. Vous le cliquez pour obtenir l'article détaillé.

Vous pouvez cocher les "Title balloons" pour voir apparaître, au moment où l'actu est postée sur le site aggrégé, une fenêtre rouge avec le titre de l'actualité. Et là, pareil, un lien et vous êtes sur la source.

Comment ça marche ? Savant mélange de Flash et de RSS. Son créateur a choisi des sources d'actus pour le monde entier mais il est à la recherche de nouvelles suggestions. Avis aux amateurs !

Application commerciale ? Aéroports, gares, centres commerciaux et même salles d'attente. Et dire que Jeroen avait initialement conçu ce projet pour ses études...